plan d'un aéroglisseur

par eliaume Lun 3 Jan - 17:43

Caractéristiques :
longueur : 70 cm
largeur : 41 cm
poids en ordre de marche : 2,4 Kg
motorisation : os 25 fx (4 cm²)
hélice : tripales 8X6 "
jupe soufflée (toile à spi)
hauteur de vol : 35 mm
vitesse d'évolution : env. 40 Km/H
radio 2 voies

Pour ceux qui ne connaissent pas l'aéroglisseur, cet engin "flotte" sur un coussin d'air. il n'y a donc aucun contact avec le sol, ce qui fait qu'il est particulièrement difficile à piloter au début. Il faut anticiper tous les changements de direction. L'aéroglisseur peut évoluer sur tous sols plats, bitume, plage (sable humide à marée basse), neige, glace, et bien sûr, sur l'eau ! Par vent fort, ça dérive sera importante, et il faudra la compenser; il peut remonter au vent que si sa vitesse est supérieure à celui-ci.
Ce modèle ne possède qu'un seul moteur, qui est utilisé pour la sustentation et la propulsion. Une légère poussée des gaz, la jupe se gonfle, et l'appareil "flotte" sur son coussin d'air. Une légère accélération et il avance....Comme il n'y a aucune résistance avec le sol, il prendra très vite de la vitesse sans pousser trop sur les gaz. Voilà, c'est très simple.....

La coque est constituée d'un volume de polystyrène à cellule fermée de type styrodur, recouverte d'un tissus de verre et de résine Epoxy (ne pas utiliser de résine polyester sur ce type de mousse).
	découpe des passages des gaines de commande, emplacement des servos, des écoulements d'air latéraux, et préparation de la fixation de la semelle.

	principe de fonctionnement de la sustentation : Le déplacement d'air créé par l'hélice est utilisé des 2/3 pour la propulsion, et de 1/3 pour la sustentation. L'air s'écoule par l'arrière, circule sous la jupe, puis est refoulée sous le modèle par les écoulements situés de chaque côtés de celui-ci.	évent servant à la sustentation
	Vue de dessous. La fixation de la jupe se fait le long des deux traits rouges. La circulation de l'air est représentée par les flèches bleues. La flèche noire indique l'évent à l'arrière de l'aéroglisseur, que l'on retrouve (vu du dessus) sur la photo ci-dessus.

La jupe est réalisée en toile de spi (ou cerf-volant) d'un grammage assez fort. Pour ce type de modèle, le "sac poubelle" n'est pas assez résistant. Il faut un matériau assez léger et souple, mais aussi très résistant. En effet, lorsque l'engin est lancé à pleine vitesse et que l'on coupe les gaz, la sustentation est supprimée, et l'aéroglisseur se pose sur sa jupe. et là, ça frotte et ça chauffe.....

L'idéal est de posséder un plan des différentes parties de la jupe.
Après un découpage minutieux des panneaux, l'assemblage se fait à la colle néoprène, puis est cousu.

Une fois assemblée la jupe est fixée à l'aéroglisseur au moyen de scotch double face, puis une baguette de bois dur sera vissée par dessus.
Détail de la jupe et d'une sortie d'air latérale. La petite plaque en alu évite d'user la semelle (ctp + résine polyester ) à "l'atterrissage".	Mise en place du double face avant la pose de la jupe

Aout 2009 : Nouvelle jupe et sortie d'air
l'ancienne jupe me donnais entière satisfaction, mais l'eau avait tendance à entrer par les ouies de sortie d'air lorsque l'aéro était à l'arrêt sur milieu liquide.
Alors, découpage et assemblage, et voilà une nouvelle jupe. Mais celle-ci est percée de 15 trous (diam 10 mm) sur la moitié avant de l'engin. Résultat, tout fonctionne comme le système précédent, mais l'eau ne rentre plus à l'intérieur de la jupe...
bon allez, bientôt une vidéo....

A l'origine je voulais une motorisation électrique, n'ayant aucune expérience en thermique. Un bon moteur, un bon accus et le tour est joué. Hé bien non, après un essai avec un moteur gourmand d'ampères, je me suis rendu compte qu'il fallait une grosse batterie pour une autonomie moyenne.

Finalement pour un poids identique et un meilleur équilibre la solution thermique à été retenue.

Construction du support moteur en bois dur. Quatre tiges filetée noyée dans l'araldite serviront à le fixer sur la plaque de support du moteur.

Montage du moteur OS 25FX. Rien à dire, avec un démarreur électrique ça part à tous les coups. Seul l'échappement un peu gros m'a posé quelques soucis avec les dérives.

L'évolution sur terrain poussiéreux crée de véritables petits nuages dangereux pour le moteur. Un filtre à air est indispensable. Celui que j'ai réalisé est composé d'un tube de PVC (peint couleur alu) recouvert d'un tissu de type micoporeux ( voilage d'hiver pour plantes).

Lors des premiers essais avec la motorisation électrique, j'avais monté deux dérives comme le préconisait le plan.

Suite aux problèmes de consommation électrique, le fait de passer en propulsion thermique m'a posé quelques problèmes avec le positionnement des dérives, essentiellement dus à l'échappement qui est assez volumineux. Solution retenue : une seule dérive. Essai, non concluant, car tous changement de direction demandait un rayon trop important.

Sur cette image on voit bien la découpe dans le gouvernail tribord pour le passage de l'échappement. Remarquez la mèche de la gouverne qui permet de rigidifier celle-ci. Les trois dérives ne doivent pas dépasser sur l'arrière de l'engin pour éviter toutes destruction en cas de choc arrière.
	Au deuxième plan l'axe des trois gouvernes. Une mèche de diam. 4 est moyée dans les gouvernails en ctp de 5mm. La base de cette mèche repose sur la semelle de l'aéroglisseur, un tube alu sert d'axe. Une bille en acier limite les frottement le l'axe sur le ctp.